La calendula officinalis est la première fleur que nous avons semé dans notre jardin aux mille et une vertus et qui nous en a mis rapidement plein les mirettes ! Doté de capitules d’un orange flamboyant, le calendula est aussi appelé souci officinal, dont l’étymologie latine signifie « qui suit le soleil ». En effet, les fleurs s’ouvrent lorsque le soleil se lève et se ferment à la tombée de la nuit. Elle appartient à la famille des Astéracées comme l’Arnica. D’une incroyable vitalité, elle ne cesse de produire de nouvelles fleurs et de nouvelles feuilles.
Selon toute la littérature que l’on trouve à son sujet, il est communément admis qu’elle contient des antioxydants naturels et stimule le renouvellement cellulaire. Le calendula entoure la peau d’une enveloppe protectrice, renforce sa structure et nourrit sa résistance naturelle. En plus d’adoucir et de protéger la peau, la calendula calme les rougeurs et adoucit les zones sèches. Nous en avons donc fait une fleur emblématique de nos formules cosmétiques. Nous l’utilisons notamment dans la fabrication de notre que notre liniment bébé.
Selon les recherches de Christophe Bernard, Herbaliste d’Althéa Provence, « Le souci n’a pas son égal pour soigner les petits problèmes de peau comme les coupures, griffures, éraflures, brûlures, piqûres d’insectes, morsure, etc. car il agit en 3 temps:
- Il désinfecte: son action est à la fois antibactérienne et antifongique.
- Il calme l’inflammation
- Il stimule la régénération cellulaire.
Ce troisième point est particulièrement intéressant. Alors que de nombreuses médicinales se contentent de désinfecter, le souci permet à notre corps de fabriquer plus de tissus, et des tissus de meilleure qualité afin de rebâtir la zone endommagée. Il permet aux fibroblastes de fabriquer du collagène et des protéines de construction d’une manière plus rapide.
Cette propriété s’applique à tout type de tissu. Prenons l’exemple d’un tendon. Une étude démontre qu’une crème au souci augmente non seulement la concentration de collagène et d’autres protéines constitutionnelles dans un tendon d’Achille endommagé, mais aussi l’organisation du collagène (Aro, 2015). Grâce au souci, les tissus sont mieux structurés pendant la phase de réparation.